Né en 1948, il se passionne dès son plus jeune age pour la Seconde Guerre Mondiale, puis plus précisément pour les fortifications de cette période.

   En 1977, il rédige déjà dans la Gazette des armes, un premier article qui a longtemps fait référence sur les bases de V1. Dans les revues Archéologie Bunker, Le mur et fortifications, il signe ensuite une série d'articles consacrée aux radars allemands, aux batteries "Todt", "Lindermann", Plouharnel" ainsi qu'aux défenses de plages et "Panzertellung". Dans le même esprit, il publie en 1988 un livre récapitulatif des ouvrages cötiers de l'armée de terre (Heer) dits de la série 600. Il réalise par ailleurs de nombreux travaux de dessin pour d'autres publications ou guides e visite, autant en France qu'en Allemagne.

   Le V1, arme du désespoir qu'il publie maintenant chez Lela Presse www.avionsbateaux.com est le fruit de vingt ans de recherche sur l'arme, mais aussi les bases qui ont ....
   Né en 1948, il se passionne dès son plus jeune age pour la Seconde Guerre Mondiale, puis plus précisément pour les fortifications de cette période.

   En 1977, il rédige déjà dans la Gazette des armes, un premier article qui a longtemps fait référence sur les bases de V1. Dans les revues Archéologie Bunker, Le mur et fortifications, il signe ensuite une série d'articles consacrée aux radars allemands, aux batteries "Todt", "Lindermann", Plouharnel" ainsi qu'aux défenses de plages et "Panzertellung". Dans le même esprit, il publie en 1988 un livre récapitulatif des ouvrages cötiers de l'armée de terre (Heer) dits de la série 600. Il réalise par ailleurs de nombreux travaux de dessin pour d'autres publications ou guides e visite, autant en France qu'en Allemagne.

   Le V1, arme du désespoir qu'il publie maintenant chez Lela Presse www.avionsbateaux.com est le fruit de vingt ans de recherche sur l'arme, mais aussi les bases qui ont ....
    Ainsi défini, le projet Kirschkern poursuit son développement sur les bords de la Baltique, à Peenemünde. Ce centre ultramoderne qui doit essentiellement son existence au besoin de développer le programme A4 (futur V2) a pris naissance dès 1936, à l'initiative de Von Braun lui-même. Il est le fruit d'un investissement commun de la Luftwaffe (armée de l'air) et du Heer (armée de Terre) mais la prédominance de cette dernière apparaît dans le nom du centre : HAP ou Heeresanstallt Peenemünde (Etablissement de l'armée de terre Peenemünde) . Le centre de recherche sur le Fi 103 y occupe les modestes infrastructures de la partie ouest ( Peenemünde West ), en bordure d'un aérodrome sur lequel sont entre autres, menés les essais du Me 163 Komet. (Voir plan du site) Au nord, près du rivage, sur la Schussplatz (Pas de tir) seront progressivement élevées cinq catapultes, dont une orientable en azimut.
P  E  E  N  E  M  Ü  N  D  E

Centre d'essais Peenemünde

Tirs d'essai du V1

   La seconde période débutée le 14 mai 1943 est marquée par une suite d'évènements déterminants. Le 26 mai tout d'abord avec la présentation concurrente des futurs V1 et V2. Malgré une prestation désastreuse de deux échecs consécutifs, le Fi 103 est cependant maintenu comme projet prioritaire. Le 19 juin suivant il réussit d'ailleurs son premier lancement en configuration opérationnelle. La nouvelle trajectoire qui passe désormais devant l'île de Bornholm est allongée à 120 Km . Devant ces résultats encourageants est créé le Lehr und Erprobungskommando (commandement des essais et entraînement), placé sous les ordres de l' Oberst (colonel) Max Wachtel. Installée à Zempin ( 15 Km au sud-est de Peenemünde), cette école à feu a pour mission de finaliser les méthodes de tir, former le personnel et expérimenter le tir angulaire ou Winkelschuss qui permet à la nouvelle arme de changer sa trajectoire. Cette unité servira d'ailleurs d'embryon au Flak Regiment 155 (W) (régiment antiaérien), officiellement créé le 16 août 1943. Celui-ci sera chargé, toujours sous les ordres du colonel Wachtel, de la mise en œuvre opérationnelle du Fi 103 désormais rebaptisé FZG 76 pour Flak Ziel Gerät (engin cible de DCA). Cette dénomination qui perdurera jusqu'à la fin du conflit, du moins dans les documents internes, avait été choisie car beaucoup plus discrète en matière de contre-espionnage.

   Par ailleurs, le centre d'essais de Peenemünde West sort totalement indemne du bombardement anglais du 17 août 1943 (opération Hydra ) qui visait, avec plus ou moins de réussite, les installations de l'A4 (V2).

   Le 30 septembre 1943 débute la troisième et dernière période d'essais qui, sur 225 km permet de mettre au point les méthodes de suivi des trajectoires grâce à une chaîne de radars implantés le long de la côte poméranienne. Le procédé sera d'ailleurs repris pour la campagne de l'été 1944 à partir des bases implantées en France. Il suffit ensuite d'établir les tables de tir, et d'affiner la précision d'impact, afin de faire du FZG 76, une arme opérationnelle.

   Six semaines seulement après l'accord du Generalfeldmarschall MILCH, la première cellule est déjà mise en expérimentation. Un mois plus tard, les essais aérodynamiques se poursuivent sous le ventre d'un Focke Wulf 200C Condor . Noël 1942 marque le premier tir d'un engin complet (Cellule et tuyère), et les premières semaines de 1943 voient le début des essais. Dès le 19 janvier, et pour dix semaines, commence la première série de tirs sur 60 Km , à faible altitude, afin d'améliorer paramètres de vol et aérodynamisme. (Voir plan des essais)

Par Yannick Delefosse

Témoins du passé